Nouveauté islamiste en Tunisie : les sportifs interdits d’affronter les Israéliens…

C’est un nouveau syndrome hideux du Printemps Arabe que la Tunisie nous livre aujourd’hui. Jusqu’à présent, nous connaissions ses habitants et sportifs comme relativement ouverts et sympathiques. A partir d’aujourd’hui, les choses changent petit à petit et l’islamisme semble prendre le pas sur la loi du sport et de la convivialité. La Tunisie prend le même chemin (sportivement parlant en tout cas), que la République Islamique d’Iran. De quoi avoir peur !

L’information est passée inaperçue et pourtant, elle témoigne d’un changement majeur. Le 10 octobre, lors des championnats du monde d’escrime à Catane en Italie, la sportive tunisienne Sarra Besbes devait se frotter au sabre d’une concurrente israélienne. Mais la fédération tunisienne, directement chapeauté par le Ministère des Sports, a demandé à ses athlètes de ne pas affronter des adversaires israéliens (nous parlons bien des Juifs israéliens, pas des musulmans). Besbes a alors eu l’obligation de se présenter sur la scène et s’est tenue immobile, attendant que son adversaire gagne la partie par 5 touches à 0.

Les journalistes italiens qui décrivent la scène affirme que Besbes avait l’air terriblement déçue de ne pas pouvoir pratiquer son sport, peu importe l’adversaire. D’ailleurs, cette défaite l’a fait chuter de plusieurs places au classement mondial. C’est la tête basse, honteuse, qu’elle a quitté l’estrade. Refusant de parler aux médias. Puis, en partant aux vestiaires, elle a éclaté en sanglots.

Et alors que personne, pas même les arbitres, ne pouvaient se plaindre du comportement scandaleux de la sportive tunisienne, Besbes, 22 ans, escrimeuse qui s’entraîne à Paris dans un club de sport non-musulman, a déjà rencontré son adversaire israélienne l’année dernière lors de la Coupe du Monde. A l’époque, le Printemps Islamiste n’était pas encore passé par là et elle était libre de ses faits et gestes.

Des faits très graves et inquiétants d’autant que lors de ces même championnats du monde de Catane, le 10 octobre également, une autre Israélienne a également remporté son match par forfait. Mais cette fois, c’était face à une iranienne : Sayyad Ghambari Hamad.

Si, pour l’Iran, on ne peut rien faire (seul le peuple peut y faire la révolution)… pour la Tunisie, il est encore temps de dire non à ceux qui veulent islamiser le pays. Il est encore temps de ne pas s’enfermer. Encore faut-il le vouloir.

Niso Amzar – JSSNews

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